Certains contestent l'idée d'un génocide à Gaza en s'appuyant sur des définitions limitées ou le fait que la population palestinienne aurait augmenté sur les 30 derniéres années.
Pourtant, de nombreux historiens et juristes spécialistes des génocides considérent que la situation à Gaza répond aux critères internationaux et constitue un génocide.
Contre arguments:
Argument 1
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L’historien israélien Raz Segal qualifie la situation à Gaza de "cas d’école de génocide", de même que Amos Goldberg, autre historien spécialiste des génocides.
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Raz Segal, spécialiste de l’histoire des génocides et de la Shoah, qualifie la situation actuelle à Gaza de "cas d’école de génocide".
Amos Goldberg, autre spécialiste de renom, affirme qu’il s’agit d’un génocide "sans aucun doute possible".
Argument 2
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Un génocide n’a pas besoin de ressembler à la Shoah pour être défini comme tel selon le droit international. La définition juridique d'un génocide repose sur l'intention de destruction et non le nombre de morts.
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La définition du génocide repose sur des critères établis par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948).
Elle ne nécessite pas un nombre précis de victimes ni une méthode spécifique, comme celles utilisées durant la Shoah. Le génocide est un crime d'intention, visant la destruction partielle ou totale d’un groupe humain identifiable.
Sources et références
Argument 3
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De nombreux chercheurs et universitaires internationaux confirment l’existence d’un génocide à Gaza. Une liste détaillée des chercheurs ayant pris position sur ce sujet est disponible, incluant leurs analyses et références.
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Il existe une littérature scientifique abondante qui documente les différentes définitions et analyses des génocides et comment elles s'appliquent au cas Palestinien. Bien avant l'attaque du 7 octobre 2023, des chercheurs parlaient déjà de génocide en Palestine. Dans "the international
Journal of Human Rights", Mohammed Nijim parle ainsi de "slow motion genocide". Les Nations unies prédisaient que Gaza serait impossible à habiter en 2020 compte tenu de la violence des politiques Israélienne dans ce territoire.
En 2024, un article académique publié par "Journal of Genocide Research" met en avant les mécanismes systématiques utilisés pour cibler les Palestiniens à Gaza, répondant aux critères de génocide.